Excerpts
Depuis le début de 2025, il y a eu 10 jours de grève des travailleuses de 400 centres de la petite enfance (CPE). Lundi marquait ainsi la 11e journée de grève pour les centres affiliés à la Confédération des syndicats nationaux (CSN), soit près de 80 % des CPE de la province. Avec leurs enfants à la maison, des milliers de parents tentent de trouver des solutions, tandis que 13 000 travailleuses continuent à mettre de la pression sur le gouvernement et à encaisser le choc salarial des journées de grève.
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Quelles sont les conditions des éducatrices en garderie?
La principale pierre d’achoppement reste les salaires, mais d’autres éléments sont aussi discutés à la table de négociations. La charge de travail, l’aide aux enfants à besoins particuliers, les primes pour les travailleuses dans les régions figurent haut à l’ordre du jour. Les « vacances réseau », qui permettraient aux employées qui changent d’établissement de conserver leurs vacances annuelles, sont aussi un exemple d’élément donné par la CSN depuis le début de la grève.
En octobre dernier, la présidente du Conseil du trésor, Sonia LeBel, avait affirmé qu’elle serait « très heureuse » que les éducatrices travaillent 40 heures par semaine. Québec a ensuite parlé de plus de « flexibilité » et de donner la possibilité à celles qui voudraient travailler plus de le faire, moyennant certaines primes.
La plupart travaillent actuellement 35 heures réparties sur quatre jours. En comparaison, la semaine des enseignants est aussi de 35 heures, mais réparties sur cinq jours.
Le salaire d’entrée est de 21,60 $ l’heure pour une éducatrice qualifiée au premier échelon et jusqu’à 28,60 $ au 10e échelon. Le nouveau contrat de travail pour les employées des syndicats qui ont déjà réglé avec Québec stipule que le salaire d’entrée passe à 25,15 $, ce qui reste sous le salaire horaire moyen dans la province.
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