Introduction
Les rendements élevés des interventions en bas âge
Si investir implique assurément des coûts à court terme, ne pas investir peut parfois engendrer des coûts bien plus importants sur le long terme. D’après le Collectif petite enfance et l’économiste Pierre Fortin, c’est précisément le cas pour les services préventifs en petite enfance.
Le Collectif petite enfance déposait le mois dernier un mémoire intitulé « Investir en petite enfance, c’est agir pour l’avenir » dans le cadre des consultations prébudgétaires 2023-2024 du gouvernement du Québec. En plus de dégager une douzaine de recommandations visant à positionner la petite enfance au sommet des priorités de l’après-pandémie au Québec, ce mémoire met en exergue l’importance d’investir massivement dans les services préventifs en petite enfance et en périnatalité.
Selon l’ouvrage, non seulement ces investissements sont nécessaires pour permettre à chaque enfant de développer son plein potentiel, mais un défaut d’investissement ou des investissements insuffisants sont susceptibles d’engendrer des conséquences négatives pour la société.